20 mars 2015
Rouillier au #WAQ15
Je fais partie de ces personnes qui ont la chance d’assister plusieurs fois par année à des formations sur l’arrivée de nouvelles technologies et de façons de faire novatrices. Mais, à la manière d’un enfant qui attend avec impatience son anniversaire ou encore le Père Noël, il y a un événement qui me rend totalement fébrile à chaque année : le Web à Québec ou, pour les initiés, le WAQ.
Laissez-moi vous dire que pour sa 5e édition, #WAQ15 nous en met plein la vue. Imaginez : trois jours de conférences et d’ateliers animés par quelques 55 conférenciers-spécialistes et auxquels participent plus de 800 personnes. C’est l’événement numérique incontournable; LA référence provinciale en la matière.
Nul besoin de dire que mon horaire pour les trois prochains est ficellé au quart de tour. Le choix pour chacune des journées de formation est varié et pertinent. Certains blocs horaires étaient déchirants : que choisir entre le e-commerce et le géociblage le jeudi après-midi? Et entre le web cognitif et la performance web le mercredi? Par chance, une autre collègue de chez Rouillier participera à l’événement et, à deux, nous allons nous diviser pour mieux régner (vous pouvez insérer mentalement un petit bruit de fond à la « rire semi-démoniaque ici)! N’empêche qu’au final ce qu’on souhaite, c’est de sortir de ces trois journées de formation la tête pleine d’idées que nous pourrons faire vivre chez nos clients par la suite. Après tout, c’est la raison première de notre participation aux événements du genre : mieux servir notre clientèle et disposer de moyens concrets pour les amener plus loin.
Je vous invite à suivre mon périple au WAQ 2015 via nos médias sociaux. Avec moi et au travers moi, vous pourrez vivre une expérience numérique riche en découvertes et en apprentissages.
Et promis, si j’ai un doute de dernière minute entre deux conférences proposées, je ferai appel à vous. 😉
Bon #WAQ15 à tous les participants.
Jour 1
#WAQ15 : Toujours penser à l’utilisateur
C’est ce que je retiens du premier jour au WAQ.
Nos utilisateurs, ce sont ceux qui visitent notre site web, les lecteurs de notre blogue, les fans de notre page Facebook, les abonnés à notre compte Twitter. Nos utilisateurs, ce sont tous ceux qui sont en contact avec notre marque, d’une façon ou d’une autre, grâce au contenu numérique qu’on leur propose.
Développons une relation avec eux! (Et faisons en sorte que cette relation aille au-delà d’un calcul des mentions « j’aime » sur une page.) Créons des sites Internet à la navigation intuitive; adaptons le vocabulaire employé dans nos campagnes aux différents supports sur lesquels on les fait vivre, innovons, surpassons les attentes de nos utilisateurs. Les statistiques prouvent qu’une proportion majoritaire d’entre eux utilise des appareils mobiles pour naviguer. Soyons prêts, avec du contenu optimisé pour leurs outils. Donnons-leur plus de contrôles, laissons-leur nous partager leurs expériences. Et pensons à leur réserver des privilèges.
Les utilisateurs ont l’embarras du choix. Démarquons –nous avec une saveur unique, ils se souviendront de nous.
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Dans une conférence aujourd’hui, j’ai entendu ceci : « Le succès d’une entreprise dépend de sa vision du futur, de sa capacité à anticiper et de son désir d’innover. »
Un événement comme le WAQ, c’est l’occasion par excellence d’aller chercher de la matière pour donner forme à notre vision et pour nourrir nos innovations. C’est l’occasion de faire le point, de se questionner et d’échanger avec les collègues de l’industrie. L’ambiance est électrisante, les lieux totalement adaptés (on ADORE le nouvel emplacement, y’a de la place!!!), le contenu varié et hautement pertinent.
On y retourne avec grand plaisir pour le jour 2!
Jour 2
#WAQ15 : Une question de contexte
Ce qu’on voit est tout ce qu’il y a. (Traduction libre de WYSIATI – What you see is all there is, concept avancé par Gregg Bernstein de MailChimp durant la première plénière de la journée)
S’il y a un concept qui a marqué le Jour 2 du WAQ, c’est celui de contexte. Et le contexte vient invalider le WYSIATI.
Il fallait y être, pour entendre Gregg utiliser un exemple si personnel (tsé, un véritable moment Kleenex) de sa vie privée pour illustrer l’importance du contexte dans nos relations avec les utilisateurs. Et que ce n’est qu’en combinant cette notion de contexte avec la sagesse/les connaissances et les données accumulées que nous parvenons à créer une expérience pour nos utilisateurs.
Qui est mon utilisateur en tant que personne? Que fait-il dans la vie? Comment se déroule sa journée? Qu’est-ce qui l’intéresse dans la vie? S’il travaille, dans quel environnement le fait-il : un cubicule au sein d’un département hyper dynamique (et bruyant) ou bien un bureau fermé? Autant de questions qui nous mèneront à des réponses d’une importance capitale quand viendra le moment de créer l’expérience numérique pour cet utilisateur. Par exemple, s’il passe une heure matin et soir dans les transports en commun pour se déplacer, fort à parier qu’il navigue sur son téléphone ou via sa tablette pendant ce temps. Il est constamment interrompu dans sa journée de travail par des appels téléphoniques ou des visiteurs? Assurons-nous que notre plate-forme web a une fonction « auto-enregistrement » efficace et à une fréquence rapprochée.
La mauvaise compréhension de qui sont réellement les gens et ce qui est important pour eux annulent l’effet des actions que nous souhaitons mettre en place. Ne négligeons pas le contexte. Prenons le temps, justement, de prendre connaissance de ce contexte. Il fait TOUTE la différence… en communication, en marketing, en développement web, en design publicitaire, en programmation d’applications mobiles…
WYSIATI is not all there is.
Dernier jour au WAQ
#WAQ15 : Tout est dans l’expérience
Le WAQ, c’est une expérience. Trois jours, 1500 participants, des conférences et ateliers déclinés en autant de sujet et de spécialités : je suis déjà triste que ce soit terminé (mais l’annonce d’une semaine du numérique pour 2016 a de quoi me réjouir x 1000!)
En trois jours, le WAQ a démontré qu’on était en mesure de faire vivre le UX, l’expérience-utilisateur ici, chez-nous, dans notre propre industrie. UX, c’est plus que LE buzzword actuel. UX, c’est faire vivre des émotions et des expériences marquantes à notre utilisateur au moyen de notre marque et des outils que nous développons.
Passer trois jours au WAQ, c’est se donner la chance de revalider notre vision et nos actions. Est-ce que ce que je suis en train d’apporter quelque chose à l’utilisateur? Est-ce que je simplifie sa vie? Est-ce que je lui procure ce petit moment de « oompf »? Suis-je en train de m’insérer de façon créative dans un espace vacant (un gap)?
Avec mes collègues chez Rouillier stratégie marketing, nous étions déjà conscientisés à l’idée d’expérience-utilisateur, et à faire avancer l’idée de façon concrète par les actions entreprises chez nos clients. Mais ce matin, Jared Spool (que j’ai proclamé #RockStar sur Twitter à la suite de sa phénoménale conférence) a réussi à donner une nouvelle perspective encore plus importante sur le UX et à m’y faire adhérer encore davantage. L’expérience-utilisateur est étroitement liée à l’innovation. Et l’innovation n’est pas la création de nouvelles inventions, mais plutôt la façon d’ajouter de la valeur à un concept. Quand tu parviens à créer une expérience-utilisateur ultra positive (ou delightful, pour reprendre nos termes de ce matin), tous les efforts marketing entrepris se retrouvent automatiquement endossés et sont même quintuplés parce que les utilisateurs deviennent des ambassadeurs.
Je sors du WAQ en ayant vécu une expérience-utilisateur incroyable. Grâce au WAQ, je prends l’engagement d’être une ambassadrice du UX pour les clients actuels et futurs de l’agence.
Merci WAQ,
À l’an prochain!
PS : Je comprends très bien le UX, mais pas l’utilité du Connect & Go au dos de mon badge… Somebody, help?
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